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31 décembre 2023 7 31 /12 /décembre /2023 10:15

Nous sommes nombreux descendre de ce couple Pierre CHERBONNIER et Anne MOREAU.

Ce couple a eu des enfants nés entre 1653 et 1674 à Dollon (72) et Coudrecieux (72).

Le couple s’est donc marié avant 1653, malheureusement l’acte de mariage est introuvable.
A cette époque, beaucoup de paroisses n’ont pas ou plus de registres de mariage. C’est le cas pour Coudrecieux qui n’en possède pas à cette époque. A Dollon, il y a des mariages entre 1610 et 1670, mais avec une lacune entre 1641 et 1653.

L’étude des parrains / marraines de leurs enfants ne donnent pas d’indices significatifs ni leurs actes de mariages.
Sur les 7 enfants, seul un baptisé a un parrain ou marraine nommé CHERBONNIER ou MOREAU, à savoir Marie CHERBONNIER en 1654 qui a pour parrain Louis CHERBONNIER … un oncle ?

Les patronymes CHARBONNIER (ou CHERBONNIER) et MOREAU étant fréquents, je n’avais pas voulu faire d’hypothèses hasardeuses pour retrouver la filiation des 2 époux.

La découverte d’un acte notarié du 2 juillet 1691 passé devant Mre Marin NEZAN, notaire à Coudrecieux, m’a permis de me repencher sur cette famille et d’en savoir plus.

Cote : 4 E 55 / 4 (Archives Départementales de la Sarthe) – vues 314 - 321 / 674 (CRGPG)

Il s’agit de la « Vente publique des meubles délaissés par Mre Nicolas MOREAU, Huissier, depuis peu décédé au bourg de Bessé » (Bessé-sur-Braye).

Cet acte cite :
- Renée SICHET, requérante, sa veuve (on la retrouve ensuite sous l’appellation « Veuve MOREAU »)
- Louis VOISIN, demeurant Gréez-sur-Roc, veuf de Françoise MOREAU

- Jacques CHERBONNIER, demeurant Coudrecieux, présent en son nom et au nom de sa mère (défunte Anne MOREAU), de ses frères et sœurs et de son oncle René MOREAU.
- René MOUSSET, mari de Françoise VOISIN

 

Jacques CHERBONNIER signe sur cet acte :
 

La signature est toujours intéressante pour différencier les homonymes et va être importante dans notre cas.

L’acte de vente publique permet de mettre en évidence 4 personnes MOREAU dont les liens familiaux ne sont pas indiqués.

 

Le mariage du défunt Nicolas MOREAU permet de commencer à tisser les liens.
Il s’était marié avec Renée SICHET (CHICHET dans l’acte) le 7 août 1685 à Sargé-sur-Braye, paroisse Saint-Cyr (41).

L’acte consultable sur les AD 41 (cote 4 E 235/3 - vue 107/134) n’est malheureusement pas filiatif.

Nicolas MOREAU est dit demeurant à Bessé et est assisté de ses neveux : Jacques CHERBONNIER et François MARTIN. Ils signent tous les 3, on reconnaît la signature de Jacques.

 

 

Cet acte nous apprend que Nicolas MOREAU est l’oncle de Jacques CHERBONNIER, donc le frère de sa mère Anne MOREAU.

 

L’absence de filiation nous fait penser que Nicolas MOREAU était veuf.

En poursuivant les recherches, on trouve le décès de Madeleine LAMBERT, quelques mois plus tôt, le 8 novembre 1684 à Bessé-sur-Braye (vue 174 / 289), femme de Nicolas MOREAU.

Le mariage entre Nicolas MOREAU et Madeleine LAMBERT a été célébré le 21 juin 1661 à Gréez-sur-Roc (vue 54/90).
L’acte n’est pas filiatif, cependant il est intéressant car l’époux est cité avec 2 prénoms « Nicolas Edoüard MOREAU ».

Les 2 prénoms nous permettent de déterminer avec une quasi-certitude son baptême. En effet, les baptisés avec plusieurs prénoms à cette époque sont plutôt rares. Dans les dépouillements du CRGPG, on trouve en effet (en se limitant uniquement à l’année 1640) seulement 18 enfants avec un double prénom sur 5561 baptêmes … soit 0,3 % des baptisés.

D’après son décès en 1691 à Bessé-sur-Braye (vue 275/289), Nicolas MOREAU avait 57 ans, il serait donc né vers 1634.

En réalité, il est né le 9 juin 1639 et a été baptisé le 21 janvier 1640 à Ceton (61) – vue 47 / 133
Il s’agit du seul résultat dans les dépouillements du CRGPG.
Il est fils de Jean MOREAU, Greffier et Tabellion de Ceton, et de Guionne DUBOIS.

De ce couple MOREAU x DUBOIS, on retrouve 7 autres enfants baptisés à Ceton :

  • Louis en 1621
  • Barbe en 1623
  • Marie en 1625
  • Françoise en 1626 (sans doute elle qui se marie avec Louis VOISIN dont enfants nés entre 1650 et 1652 à Gréez-sur-Roc puis entre 1652 et 1655 à Courgenard)
  • Denis en 1628
  • Anne en 1631 (qui épousera Pierre CHERBONNIER avant 1653) (cf sa fiche sur mon arbre)
  • Philibert en 1634
  • + Nicolas en 1639

 

On sait d’après la vente publique des meubles de Nicolas MOREAU qu’il y a aussi un frère nommé René.
C’est à Coudrecieux, en 1642, que l’on trouve le baptême de René (vue 149 / 150)

En 1642, son père, Jean MOREAU, est dit Fermier de la Pierre. Ce qui confirme que c’est bien la famille recherchée.
En effet, Anne MOREAU (fille de Jean) se marie avant 1653 avec Pierre CHERBONNIER, Agent aux Affaires de Monsieur le Président de Briou à la Pierre. (
Cf aussi l'article où sont cités différentes personnes travaillant pour Claude de BRIOU)

Pour terminer sur cette famille, j’ai été intrigué de retrouver 2 enfants MOREAU (Françoise et Nicolas) à Gréez-sur-Roc. Françoise y a eu des enfants en 1650 et 1652 et Nicolas s’y est marié en 1661.

Après recherches, il s’avère que leur père Jean MOREAU y fut notaire au moins entre 1655 (lorsque sa femme est marraine) et 1661 (son décès).

C’est bien le même Jean MOREAU, car son épouse Guyonne DUBOIS est marraine en 1655 à Gréez (vue 63) et est dite « épouse de Jean MOREAU Notaire de Gréez ». Elle signe avec un « H » devant DUBOIS … cela représente-t’il le H de HALLUARD (patronyme de sa mère) ? ou bien est-ce une rature ? Pour le savoir, j'ai cherché la présence de Guionne DUBOIS sur d'autres actes.

 

Signe de sa notabilité, Guionne DUBOIS est marraine de nombreuses fois au cours de sa vie :

- 13 fois à Saint-Bomer de 1609 à 1623 ... signe en 1618 (vue 5 / 139) et 1619 (vue 6)

- 22 fois à Ceton de 1622 à 1640

- 2 fois à Gréez-sur-Roc en 1655 (signe) et 1660
 

Peu d’actes (ou copies d'actes) où elle est marraine comporte sa signature, 2 actes à Saint-Bomer arborent sa signature avec juste l’initiale de son prénom mais dont le G est caractéristique :
 



Je vous retrouve l'année prochaine dans un nouvel article pour l'ascendance de Pierre CHERBONNIER.

N'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter (à gauche de cette page) pour être alerté(e) de la publication de l'article.

En attendant, je vous souhaite un très bon réveillon.

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22 octobre 2023 7 22 /10 /octobre /2023 13:46

Comme de nombreux généalogistes, je descends de René CHARBONNIER (ou CHERBONNIER), Marchand Laboureur, marié avant 1640 avec Marie DROUET du côté de Sargé-sur-Braye (41).

Leur acte de mariage est introuvable. Ils se sont certainement mariés dans une commune où il n’y a pas de registre de mariages à cette époque, ou une période lacunaire. Cette absence d’acte de mariage nous « prive » de la filiation des mariés.

L’étude de la parentèle est donc nécessaire pour essayer de trouver et surtout prouver la filiation de René et Marie. On se penchera sur René pour cet article.

On retrouve le mariage de plusieurs de leurs enfants :

Mariage de René CHARBONNIER (fils) en 1670 à Rahay avec Julienne MARTIN
L’époux est assisté de son père René (qui n’a pas signé, même s’il sait signer) et de son frère Jean CHARBONNIER qui a signé. L’époux déclare ne savoir signer.


Au mariage de leur fille Louise CHARBONNIER en 1672 à Sargé-sur-Braye avec Etienne DORON, on note la présence de son père René CHARBONNIER (qui signe) et aussi la signature de son frère Jean CHARBONNIER et son oncle Jean RENARD :
 



En 1672, René CHARBONNIER (père) se marie avec Marie VIVET. Il est dit demeurer à Connival à Sargé-sur-Braye, âgé de 60 ans, et veuf de Julienne MORY.
Il signe et est assisté de son beau-frère Jean RENARD (époux de sa sœur Renée CHARBONNIER) et de son fils Jean CHARBONNIER.


Le mariage de Pierre CHARBONNIER (autre fils) le 7 janvier 1681 à Sargé-sur-Braye (Saint-Martin) avec Françoise BARILLAU est filiatif et donne l’ensemble de ses frères et beaux-frères : René CHARBONNIER, Pierre GUILBERT et Etienne DORON.


Son frère Jean CHARBONNIER n’est pas cité. Il était peut-être déjà décédé.
Pierre GUILBERT était l’époux de Marie CHARBONNIER qui se remarie en 1686 à Marolles-lès-Saint-Calais avec André CHESNEAU.

A ce stade, nous savons seulement que René CHARBONNIER (père) est né vers 1612, et qui est frère de Renée CHARBONNIER épouse de Jean RENARD.

La recherche se poursuit donc autour de Jean RENARD et Renée CHARBONNIER.
Leur mariage n’a pas été retrouvé, par contre ils ont des enfants baptisés à Saint-Calais entre 1626 et 1640.

On retrouve, dans les parrains marraines des enfants du couple, seuls 2 CHARBONNIER : Marie et René.
René CHARBONNIER est parrain de 2 enfants de sa sœur : en 1626 (vue 371) et 1636 (vue 156). Il signe sur les 2 actes. En 1626, il était plutôt jeune, donc il signe « simplement » mais avec le R caractéristique de sa signature qu’on lui connaît plus tard. De même pour le C qui descend bien en dessous de la ligne horizontale du nom.

 


Au baptême de 1636, il a 10 ans de plus, et il signe de manière plus élaborée mais le R de son prénom et C de son nom sont bien reconnaissables.

Sur cet acte de baptême de 1636, René CHARBONNIER est dit demeurer à Savigny-sur-Braye.

A Savigny-sur-Braye, on trouve bien le baptême d’un René CHARBONNIER en date du 13 avril 1610 (vue 153 / 163), fils de Julien CHARBONNIER et de Catherine (PLEUVRY, selon baptêmes d’autres enfants du couple à Savigny-sur-Braye).

Cet acte pourrait correspondre à notre ancêtre né vers 1612 mais la date approchante et le lieu ne suffisent pas pour certifier qu’il s’agit bien du même. En effet, le patronyme CHARBONNIER ou CHERBONNIER est relativement fréquent.

Notre René CHARBONNIER a une sœur Renée, or on trouve bien une fille Renée, née en 1608 à La Chapelle-Huon (vue 140 / 265) de Julien CHARBONNIER et Catherine PLEUVRY (où le couple s’est marié en 1604).

C’est un indice de plus pour penser que « notre » René est bien celui né en 1610.

L’hypothèse se transforme en certitude lorsque l’on trouve en 1626 à Savigny-sur-Braye le baptême suivant (vue 51 / 218) :

Il s’agit du baptême de Julien POIRIER, baptisé le 15 juin 1626. Il est fils de Sébastien POIRIER et de Catherine CHERBONNIER. Son parrain est « René fils de Julien CHERBONNIER ».

Le parrain signe et correspond bien à notre ancêtre.

René CHARBONNIER marié vers 1640 à Marie DROUET est donc bien né en 1610 de Julien CHARBONNIER et de Catherine PLEUVRY.


C.Q.F.D.

Amusez-vous à retrouver les signatures de vos ancêtres, vous débloquerez peut-être des situations compliquées
😁

Sources photos : AD Sarthe et AD Loir-et-Cher

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27 novembre 2022 7 27 /11 /novembre /2022 11:41

Marin NEZAN, Notaire royal, semble avoir vécu toute sa vie à Coudrecieux entre 1634 et 1705. Cependant différents membres proches de sa famille sont liés à Paris :

- son frère Henry NEZAN était Procureur en Parlement à Paris où il se marie en 1679 (avec Marie MAHIEU) et 1697 (Marie Madeleine LECOMTE), et où il décède en 1732.

- son frère Marc NEZAN était aussi Procureur en Parlement à Paris où il se mari en 1667 (avec Bénigne DUNEAU d'origine dijonnaise). Marc NEZAN, décédé vers 1694, était Seigneur à Montaillé de La Gauterie, La Mérie et La Ferrière.

- son frère Michel NEZAN, Notaire royal, était Bourgeois de Paris.

- son neveu François MENARD (fils de Nicolas MENARD et Barbe NEZAN), Avocat en Parlement, s'est marié en 1690 à Paris avec Marie Suzanne CAILLY.

Ce lien avec Paris s'explique sans doute parle fait que le Seigneur de Coudrecieux et de la Pierre,
Claude de BRIOU, était Président de la Cour des Aides de Paris. Ce dernier est décédé en 1704 à Coudrecieux.

 

Château de Pierre à Coudrecieux (72)


Plusieurs personnes de l'entourage de Marin NEZAN travaillaient pour Claude de BRIOU, sur Paris ou sur Coudrecieux :

- son frère Michel NEZAN était Secrétaire de Monsieur le Président de BRIOU en 1690

- une nièce à la mode de Bretagne de Gabrielle MOREAU, Anne MOREAU (fille de Gérard MOREAU et de Marie MARTINEAU) a épousé en 1703 à Coudrecieux Jean LEGRAND, domestique de Claude BRIOU.

- son gendre Jacques CHARBONNIER (époux de Marie NEZAN) a été Agent de Monsieur de BRIOU en son château de la Pierre.

- Pierre CHERBONNIER (~1616-1701), père de Jacques, occupait le poste d'Agent aux Affaires de Monsieur de BRIOU

- Jean CHERBONNIER (1658-1683), frère de Jacques, est serviteur domestique de Monsieur de BRIOU lors de son décès en 1683.


A Noter que Claude de BRIOU était non seulement Seigneur de Coudrecieux et La Pierre, mais également de La Chapelle-en-Serval (60) et de Survilliers (95), paroisses situées à plus de 200 Km de Coudrecieux.

Ce qui explique l'arrivée à Coudrecieux de plusieurs personnes de ces 2 paroisses du nord-est de Paris, 2 cousins :

- Charles VAILLANT, Agent de Monsieur de BRIOU, se marie en 1694 à Coudrecieux avec Louise CHERBONNIER, fille et soeur des précédents. Il était originaire de La Chapelle-en-Serval où il est né en 1673 et où ses parents, Claude VAILLANT et Marie ROUILLAD, étaient au service de Mr de BRIOU (Domestiques, Veneur et Concierge du Château).

- Jean LEGRAND, cité ci-dessus, est cousin maternel de Charles VAILLANT. Sur son CM de 1703 à Coudrecieux avec Anne MOREAU, il est dit "Agent aux Affaires du Président de BRIOU en ses Terres de La Pierre et La Franchaise". Il était originaire de Survilliers et fils de Charles LEGRAND et Marguerite D'A.

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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 09:53

Mon précédent article « « remonter une ascendance malgré un acte de mariage non filiatif » montrait l’intérêt d’étudier la parentèle de nos ancêtres pour pouvoir remonter les générations.

 

Un petit indice peut se révéler capital, n’hésitez pas à lire les actes en intégralité et à les relire plus tard à tête reposée.

 

J’ai deux branches MOTTU dans mon ascendance en frontière Sarthe / Loir-et-Cher.
- Renée MOTTU mariée avant 1655 avec Mathias MAUCLER (parfois dit aussi Mathis ou Mathie)
- Perrine (ou Catherine) MOTTU mariés avant 1647 avec Denis ROUGEAU

 

En lisant les actes MOTTU de Bonneveau (le patronyme MOTTU se transforme parfois en DELAMOTTE), je me suis arrêté sur l’acte de mariage de Michelle MOTTU en 1668 avec Euverte CHEREAU (vue 35/211). L’épouse est dite veuve de Nicolas HENRY et est assistée de Pierre GIGOUL et Renée GIGOUL ses cousins.

 

Le cousin, Pierre GIGOUL, signe ainsi :
 


Des GIGOUL, il y en a beaucoup. Mais, d’après cette signature, on sait que ce cousin de Michelle MOTTU est Pierre GIGOU(L) marié en 1664 à Bonneveau avec Catherine LAMBRON puis en 1677 à Bonneveau avec Michelle CHESNEAU.

 

Pierre GIGOUL est fils de Jean GIGOUL et de Jeanne CROSNIER.

 

Ce couple GIGOUL x CROSNIER a baptisé plusieurs enfants à Bonneveau :

- Julienne GIGOUL en 1623 (vue 134 / 248) dont le parrain est Gilles MOTTU

- Jean GIGOUL en 1627 (vue 147 / 248)

- Renée GIGOUL en 1630 à Bonneveau (vue 154 / 248) dont la marraine est Michelle MOTTU, non mariée

 

2 MOTTU sont parrain / marraine des enfants CROSNIER. La piste du lien familial est donc la bonne.

 

Le 1er mariage de Michelle MOTTU avec Nicolas HANRY n’est malheureusement pas filiatif. Cependant, il y a des témoins. Il a eu lieu en 1655 à Bonneveau (vue 218 / 248).

 

Michelle MOTTU est assistée de Gilles MOTTU, Mathie MAUCLER, Jean GIGOU, Macé et Jean LEBATTEUX, notaire royal à Bessé et Marin LABBE.

 

On retrouve donc Jean GIGOU, le père de Pierre et Renée (ou leur frère ?).

Michelle MOTTU et Gilles MOTTU sont frère et sœur, nés à Bonneveau respectivement en 1617 (vue 120 / 248) et 1625 (vue 142 / 245) de l’union de Gilles MOTTU et Guillemine CHICAN.
Un frère, Jean MOTTU, en 1620 (vue 129 / 248) a pour parrain Jean GIGOU.

Les GIGOU apparaissent dans les actes MOTTU et vice-versa. Le lien de parenté existe bien mais il ne saute pas aux yeux à première vue. Aucun patronyme commun entre les 2 branches permettant de privilégier un angle de recherche.

 



Pierre GIGOUL est seulement dit cousin au second mariage de Michelle MOTTU. Il peut être cousin germain ou cousin plus éloigné.


Je décide donc de rechercher la filiation de leurs parents et remonter le temps dans les registres.

Je trouve le baptême probable de Guillemine CHICAN. Je dis « probable », car nous ne sommes jamais à l’abri d’un cas homonymie.

Guillemine CHICAN, baptisée le 20 décembre 1597 à Bonneveau (vue 63 / 248), est fille de Sylvestre CHICAN et de Varianne. Ce couple a eu des enfants de 1587 à 1597.

Le doute est levé quelques vues plus tard :

Vue 71, Valerianne HALLOUIN (dite veuve de Sylvestre CHICQUAN) se remarie avec Robert CROSNIER le 15 juillet 1601

Vue 75, un acte assez abîmé : le baptême en juin ou juillet 1603 de Jeanne CROSNIER fille de Robert CROSNIER et de Varianne, sa femme.

Ces 2 baptêmes nous indiquent que Guillemine CHICAN (épouse MOTTU) et Jeanne CROSNIER (épouse GIGOUL) sont demi-sœurs.

 


Le lien de parenté entre les MOTTU et les GIGOUL est donc retrouvé grâce à l’étude de la parentèle.

C.Q.F.D.

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27 juin 2020 6 27 /06 /juin /2020 17:01

Voici ma contribution au #defi2706 lancé par Geneatech pour le Salon virtuel de généalogie qui se déroule ce jour 27 juin 2020. Écrire 100 mots avec ce 27 juin comme fil conducteur.
 


Il y a 404 ans, le 27 juin 1616, fut baptisé à Vancé (Sarthe) mon sosa 7498 et 7546, Pierre PARTENAY, premier enfant d’Isaac (26 ans) et Renée ROUSSELET (23 ans) mariés 3 ans plus tôt.

Nommé Pierre comme son grand-père maternel et son arrière-grand-père paternel.

Il s’est marié 2 fois (en 1646 avec Françoise BELLAIR et en 1664 avec Anne RETIF). De ses 2 unions naquirent 11 enfants.

Décédé en 1681 à Lavenay où son frère Michel PARTENAY était prêtre principal du collège (voir notices des curés sur BMS 1668-1700 (suite) vues 151 et suivantes).


Vous pouvez voir l'article qui m'a soufflé l'idée ^^ : cliquez ici.

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25 juin 2020 4 25 /06 /juin /2020 15:23

Je constate régulièrement que les personnes sont attachées à l'orthographe de leur patronyme. Cependant, avant l'instauration des livrets de famille vers 1870, les noms de famille ont pu évoluer avec plus ou moins de variantes.

Il y a des variations simples à comprendre, où la prononciation du nom reste identique comme par exemple les GAUTIER, GAUTHIER, GAULTIER ...

Sur Cogners, j'ai retrouvé deux familles dont les membres se font appeler indifféremment sous 2 formes de leur patronyme :

HUBERT = DE SAINT HUBERT
ROCHERON = DELAROCHE

Je vais prendre l'exemple de la famille ROCHERON pour cet article en prenant un couple en particulier : Jean ROCHERON marié en 1624 à Cogners avec Françoise CROSNIER.

On constate que d'après les actes de baptêmes des enfants de ce couple, le père est dit aléatoirement ROCHERON ou DE LA ROCHE que ce soit sur Cogners ou Montaillé.

 

Date
Commune
Baptême

Prénom
NOM

Enfant

Prénom

Père

Prénom

NOM

Mère

Parrain / Marraine

06/02/1625

Cogners

Françoise
DE LA ROCHE

Jean

/

P : Julian de la ROCHE frère (?) dudit Jehan
M : Renée fille de Jehan CROSNIER

13/03/1627

Cogners

Jeanne

DE LA ROCHE

Jean

/

P : Mathurin fils de Julien DE LA ROCHE
M : Jeanne fille de Jean CROSNIER

12/10/1628

Cogners

Marie ROCHERON

Jean

/

P : Marin fils de Marin COTHEREAU
M : Jeanne (ROCHERON) femme de Mathurin BRUNEAU

09/01/1631

Cogners

Jean

DE LA ROCHE

Jean

/

P : Jean HUBERT
M : Marie fille de + Jean CROSNIER

02/06/1636

Montaillé

Charles

DE LA ROCHE

Jean

Françoise CROSNIER

P : Charles LE VOYER, Ecuyer, sieur de Boislenfré

M : Catherine VERITE, femme d'Etienne BUSSON, de Saint-Calais

20/02/1639

Montaillé

François

ROCHERON

Jean

Françoise CROSNIER

P : Claude FOUGERAY

M : Madeleine BRETON

 

20/02/1639

Simon

Simon ROCHERON

Jean

Françoise CROSNIER

P : Simon BRAULT

M : Jeanne DENIAU

 

20/02/1642 Cogners

Roberde ROCHERON

Jean

Françoise CROSNIER

P : René ROCHERON
M : Roberde fille de Claude FOUGERAY

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En prenant la génération précédente, on constate que la fratrie du père Jean ROCHERON apparaît aussi indifféremment sous les patronymes ROCHERON ou DE LA ROCHE.

Jean ROCHERON, qu'il soit nommé ROCHERON ou DE LA ROCHE dans les actes, signe DE LA ROCHE.

Une explication probable (ou un pur hasard ?) :
Sa fille Marie ROCHERON née en 1628 à Cogners est décédée le 4.11.1669 à Evaillé ... au lieu-dit La Roche (vue 76 / 240).
Sur cet acte de décès, elle est dite ROCHERON, son père Jean ROCHERON signe J DELAROCHE.
Le premier acte de la même page, on trouve l'acte de sépulture de sa fille Françoise GERBRON, à laquelle assiste son frère Jean ROCHERON qui signe bien ROCHERON contrairement à son père.

Ce lieu-dit de décès pour Marie ("La Roche" à Evaillé) est peut-être un pur hasard, car la famille ROCHERON est plutôt anciennement implantée sur Cogners ... cependant à Cogners, il y a aussi un lieu-dit La Roche. En étaient-ils propriétaires ?

Des actes notariés anciens pourraient peut-être nous donner la solution.

Toute piste est la bienvenue. Merci d'avance.

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 10:53

La généalogie est un loisir grisant. On est toujours tenté de vouloir remonter plus haut, cependant les homonymes existent et des coquilles peuvent aussi exister dans les actes. Par conséquent, il convient d’être toujours très vigilant et vérifier / croiser les données trouvées sur des arbres en ligne ou dans les actes eux-mêmes.

En 2013, j’avais écris à 6 généalogistes, car une erreur commençait à être dupliquée sur l’ascendance BOIVIN … Aujourd’hui, il y a 103 résultats sur Geneanet en recherchant le couple Mathurin BOIVIN et Léonarde JOUSSEAUME.

La plupart des généalogistes ayant ce couple ne mettent pas l’ascendance de Mathurin, mais environ 1/3 mettent une ascendance qui est chronologiquement impossible :

 

 

Mathurin BOIVIN et Léonarde JOUSSEAUME ont eu des enfants à Bessé-sur-Braye (72) entre 1589 (vue 120) et 1605 (vu 7). En donnant un âge minimum de 16 ans à Mathurin BOIVIN à la naissance de son 1er enfant connu en 1589, il est donc né avant 1573.

Or, certains arbres indiquent que Mathurin BOIVIN a été baptisé le 27 février 1619 au Lion d’Angers (49) de Jean BOIVIN et Jeanne PATRIN.  Cet acte existe bien au Lion d’Angers (vue 97 / 117), mais il ne peut pas s’agir de notre ancêtre.

D’une part, naître 30 ans après son premier enfant, c’est peu courant wink

 

D’autre part, les 2 lieux sont éloignés (environ 120 Km) … Même si en soit, ce n’est pas impossible puisque nos ancêtres voyageaient plus que nous ne le pensons.

Mathurin BOIVIN (époux de Léonard JOUSSEAUME) n’est donc pas fils de Jean BOIVIN et Jeanne PATRIN. Il semble apparenté à un Julien BOUEVIN (son frère ?, son père ?), parrain de son premier enfant en 1589. Mais pour l'instant, je n'ai pas d'autre indice pour retrouver l'ascendance de Mathurin.

 

Dans les registres de Bessé-sur-Braye, je n’ai pas trouvé d’éventuels liens avec les BOIVIN du Lion d’Angers. A noter qu’il y a d’autres BOIVIN / BOUEVIN sur Bessé-sur-Braye dans ces années-là.
En 1582 (vue 70), on trouve Gatien BOIVIN et sa femme Jeanne RENVOISE.
en 1589 (vue 119) :
- Michel fils de Jean BOIVIN

- Martin fils de + Etienne BOIVIN

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:34

Je me suis amusé à regarder les liens de parenté entre mes arrière-grands-parents.

Ils sont tous cousins les uns avec les autres.


Les plus proches cousins sont Ernest SOULARD et Marie LHERMITTE, mariés alors qu'ils étaient cousins du 3 au 4e degré. En effet, ils partageaient pour ancêtre François André LHERMITTE (1770-1848).

Marie LHERMITTE est très proche cousin de son époux, mais elle ne partage avec lui "que" 40 liens de parenté. Par contre, elle partage 78 cousinages avec Albert PAIRIGOIS.

Etiennette GRASTEAU a quand à elle le moins de liens avec mes autres arrière-grands-parents. Elle n'a notamment que 6 liens de parenté avec Henri DORON. Le plus proche lien entre eux deux est un ancêtre né avant 1600 (RENVOISE).

Etiennette GRASTEAU ne partage que 85 liens de parenté avec mes 7 autres arrière-grands-parents. Ceci s'explique par le fait que sa mère est née en Loire-Atlantique alors que mes origines principales sont en Sarthe.

 

Liens de parenté entre mes arrière-grands-parents
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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:00

En 2007, je vous dévoilais quelques statistiques sur ma généalogie.

 

Le record du nombre d'enfants pour un même ancêtre était de 21 enfants et revenait à Guillaume HOGU mon sosa n° 3068 et 6698. Il les a eu avec 2 femmes.

Le record vient d'être battu par mon ancêtre Jacques PELAIS (1678-1744), mon sosa n° 530 et 586. Il a eu (au moins) 22 enfants de 3 femmes différentes (mais il s'est marié 5 fois).

 

silhouettes_enfants.jpg

 

Jacques PELAIS est né le 10 février 1678 à Bouloire (72, Sarthe), de Jean PELAIS et Renée ALLARD - vue 172.

 

Il s'est marié en 1ère noces avec Catherine CHEVALLIER le 24 novembre 1705 à Bouloire (vue 95). Ils n'ont pas eu d'enfant, Catherine meurt 2 mois plus tard le 5 février 1706 à Bouloire (vue 101).

 

Il convole en 2ndes noces avec Geneviève (LE) BRETON le 9 novembre 1707 (vue 129), ils ont eu 5 enfants :


- Geneviève PELAIS, née le 21/09/1708 à Bouloire - vue 144- et mariée le 13/05/1727 Ecorpain avec Philippe COUTURIER)

- Jacques PELAIS, né le 01/04/1710 et décédé le 19/04/1710 à Bouloire (vue 174)

- Anne PELAIS, née le 13/03/1711 à Bouloire (vue 190)

- Renée PELAIS, née le 24/10/1712 à Bouloire (vue 216)

- Pierre PELAIS, né le 25/12/1713 à Ecorpain (vue 96) et décédé le 29/12/1715 à Ecorpain( vue 103)

 

Jacques devient veuf, et se remarie le 2 octobre 1714 à Evaillé (vue 58) avec Marie LE TROUIN. Ils ne semblent pas avoir eu d'enfant ensemble, Marie LE TROUIN décède à Ecorpain le 22 février 1716 (vue 105).

 

Il se marie ensuite avec mon ancêtre Françoise BATAILLE le 21 avril 1716 à Evaillé (vue 78) avec laquelle il aura 13 enfants dont des triplés et des jumeaux, tous baptisés à Ecorpain :

 

- Françoise PELAIS, baptisée le 23/03/1718 (vue 120)

- Marie PELAIS, baptisée le 24/03/1720 (vue 122). Elle se marie en 1742 à Ecorpain avec Claude COCHONNEAU (vue 9)

- Jacques PELAIS, baptisé le 23/11/1721 et décédé le 14/12/1721 (vue 123)

- François, Julien et Jacques PELAIS, triplés baptisés le 9 décembre 1722 et décédés le lendemain (vue 124)

- Jacques PELAIS, baptisé le 11/02/1724 (vue 125)

- Françoise Louise PELAIS, baptisée le 25/03/1726 (vue 126) et décédée le 06/05/1730 (vue 130)

- Anne PELAIS, baptisée le 30/11/1727 (vue 128). Elle se marie en 1748 à Ecorpain avec Jérôme RENVOISé (vue 47).

- Marin PELAIS, baptisé le 25/07/1729 (vue 129) et décédé le 15/09/1734 (vue 135)

- Louise Julienne PELAIS, baptisée le 13/07/1731 (vue 131)

- Julien et Elisabeth PELAIS, jumeaux baptisés le 21/06/1733 et décédés en 08/1733 à Ecorpain. Leur mère décède peu après le 20/12/1733 (vue 133)

 

Jacques PELAIS se marie en dernières noces avec Marie PELAIS le 29 mai 1736 à Ecorpain (vue 140) dont 4 enfants aussi baptisés à Ecorpain :

 

- Marie PELAIS, le 26/04/1737 (vue 144)

- Julienne PELAIS, le 24/02/1739 (vue 154)

- Jacques PELAIS, le 17/12/1741

- François Nicolas PELAIS, le 06/12/1743 (vue 18). Ce dernier se marie le 09/11/1779 à Evaillé avec Constance DUCHESNE (vue 119).

 

Marie PELAIS avait 31 ans en 1743 et aurait pu avoir d'autres enfants avec Jacques PELAIS, mais ce dernier décède le 17 septembre 1744 à Ecorpain (vue 23).

 

silhouettes_enfants.jpg

 

Pour conclure, on peut remarquer que sur les 22 enfants de Jacques PELAIS, à notre connaissance seulement 4 se sont mariés, et 10 sont décédés en bas âge. Il en reste 8 dont nous ne connaissons pas leur destinée.

 


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