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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 15:00
Quelle ne fut pas ma surprise hier de découvrir un ancêtre, maître d'écoles dans les années 1680.

Jean FROGER est né vers 1632-1637.

Il se marie le 29 janvier 1663 à Saint-Avit (41) avec Jeanne PILLON.

Cet acte est non filiatif, donc je ne connais pas pour l'instant les parents de Jean FROGER.
Toute piste sera la bienvenue ;-)

Jean FROGER et Jeanne PILON ont eu au moins 6 enfants nés à Montmirail (72), Ceton (61), et Authon-du-Perche (28) :

- François FROGER
- Louise Charlotte FROGER (1669-1673)
- (fils) FROGER (1670)
- Thomas FROGER (1674)
- Louise FROGER (1676)
- Magloire FROGER (1680)

La mention d'une profession de Jean FROGER n'apparait qu'en 1680, au baptême de son fils, Magloire, et à son décès en 1682. Dans ces 2 actes, il est dit "maître d'écoles" ... à son décès, il est précisé "en cette ville".

Je pensais que, sous l'Ancien Régime, l'enseignement était réservé au clergé ... mais ce n'est pas le cas. Cependant, il y avait un lien très étroit entre école et Eglise.

J'ai trouvé un article intéressant sur cette profession. Je vous laisse le découvrir en cliquant sur la petite ardoise ci-dessous :


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commentaires

P
Bonjour NicolasTrès intéressant ton article. L'enseignement existait dans les campagnes avant la Révolution et il était le plus souvent assuré par les sacristes (parfois le curé lui-même). Il n'était pas destiné uniquement aux futures prêtres même si des enfants particulièrement doués se voyaient offrir la possibilité d'aller au séminaire ensuite. C'était une minorité de la minorité. Dans les villes dès la fin du 17e siècle sous l'impulsion de Jean-Baptiste de la Salle un enseignement public s'était développé, il se distinguait de celui des collèges puisqu'on y enseignait le français mais pas le latin ni le grec. Il était gratuit pour les pauvres. (au passage, le prénom de Bakassa, Jean Bedel est une contraction que le pères blancs sont fait sur le nom du fondateur).Preuve qu'on savait lire et écrire au 18e siècle : tous les ancêtres de ma grand-mère paternelle Augustine Saussereau sont paysans. Pourtant l'un de ses ar ar gd oncles, Joseph Sausseeau, 1720-1882, Conflans et qui figure dans ta base écrit parfaitement et à de multiples reprises, alors que ceux sachant écrire à conflans ne manquent pas. En revanche, son frère cadet, Julien, mon ancêtre direct, lui ne sait pas. curieusement, ce Joseph ne semble s'être marié et lors de ses obsèques, ses neveux sont cités mais aucun enfant n'est mentionné.Un peu plus bas dans l'arbre mais toujours Saussereau, Médard S et Madeleine Dubreil sont deux fils Julien et Jacques. Ils naissent à Conflans mais leurs parents migrent à Marolles. Aucun ne sait écrire. L'aîné s'installe à Rahay aux Crannes, aucun de ses enfants ne sait écrire, Jacques s'installe à Valennes à la Huraudière, tous ses enfants savent écrire. Or tous sont de la même génération, naissances dans les années 1820. Valennes était probablement plus en avance que Rahay. J'ai noté que dans les années 1830, dans un acte de naissance le témoin non parent est dit sacriste et maître d'école. Par ailleurs dans la même décennie, une istitutrice envoyée par l'administration départementale est renvoyée par la mairie et remplacée par deux soeurs payées par les Dames de Coulonges.A ce propos ayant épluché pas mal d'actes du 18e et du 19e siècle sur nombre communes des cantons de St Calais, Bouloire, Tuffé et Vibraye, j'ai constaté des taux de litéracie très différents d'une commune à l'autre et ce qui est curieux c'est que ces différences je les avais observées lorsque je suis entré en 6e à St Calais en 1956. A cette époque là l'examen d'entrée était obligatoire pour tous pour entrer mais très peu d'élèves s'y présentaient et surtout, nombre de communes ne présentait personne. Rahay était de celle-là alors que St Michel de Chavaignes et Thorigné sur Dué envoyaient des contingents aussi forts que St Calais ou Bessé sur Braye.D'une manière générale, à propos de l'enseignement avant la Révolution, il y avait les "petites écoles" créées par Jean-Baptiste de la Salle à la fin du 17e siècle dans nombre de villes. Elles étaient dites petites parce qu'on n'y enseignait pas le latin ni le grec qui était la règle dans les collèges. Je m'aperçois que je l'ai déjà dit plus haut.A propos d'un des commentaires, les instituteurs ne sont plus secrétaires de mairie. La législation est devenue complexe, le secrétaire rural d'aujourd'hui est itinérant (deux ou trois communes) et le plus souvent c'est une femme.Merci pour tous tes messages. J'ai apprécié aussi en leur temps tes photos et tes informations sur les églises de Bessé et de Vancé. Je voulais répondre mais je ne l'ai pas fait ce sera pour une autre foisJCP
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C
<br /> Merci Jean-Claude pour ce commentaire très intéressant avec les nombreux exemples locaux. Cela mérite une image et un bon point, au choix :-)<br /> Nicolas<br /> <br /> <br />
M
Merci monsieur le professeur... désolée, je viens de participer à un blind test virtuel qui mélangeait du Sardou, des Pussycat Dolls et du Christophe Wilhem. Ca laisse des traces.En tout cas il avait la bougeotte ton professeur. Déjà soumis aux mutations de l'Educ Nat à l'époque ??!!
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C
<br /> Figure toi qu'en écrivant l'article j'ai aussi pensé à mettre cette musique en fond sonore ;-)<br /> les 3 communes de naissances de ses enfants ne sont pas très éloignées les unes des autres, mais je ne sais pourquoi il déménageait ...<br /> Bizzz<br /> Nicolas<br /> <br /> <br />
M
Quel "mélange" de tâches multiples qu'on ne saurait accepter de nos jours !Mais tu sais Nico, je crois que dans les petits villages, le "professeur des écoles" est encore chargé du travail de secrétaire de mairie ? (à vérifier?)Euh... tu vois ? elle a parlé la petite ardoise.BisousMimi
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C
<br /> Je pense qu'on y revient. Il faut être de plus en plus multi-compétent.<br /> Nicolas<br /> <br /> <br />