Jean SOULARD 1707-1780 &1740 Elisabeth CHAMPEAUX 1714-1780 | ||
| | ||
| | |
| | | | |
Louis SOULARD ca 1758-1830 | René SOULARD 1746-1791 | |
| | | | |
Amand SOULARD 1800-1849 | René SOULARD 1779-1845 | |
| | | | |
Maximilien SOULARD 1847-1893 | René SOULARD 1813-1851 | |
| | ||
Alphonse René SOULARD 1847-1917 | ||
| | ||
Ernest Léon SOULARD 1882-1957 | ||
| | ||
Emile Alphonse SOULARD | ||
| | ||
Gérard Jean-Pierre SOULARD | ||
| | ||
Nicolas Benoît Mickaël SOULARD |
Que faisait il là bas ?
Rien n'est spécifié dans l'acte, mais il y était très certainement bagnard.
Voici la transcription de l'acte retrouvé dans les registres de Tresson de 1894 :
"Extrait du registres des actes de l'Etat-Civil de la Circonscription de l'Ile-des-Pins (Nouvelle-Calédonie et dépendances).
L'an mil huit cent quatre vingt treize le premier juillet à dix heures du matin, par devant nous Henri LOCQUET DUQUESNE, officier d'administration, officier de l'Etat-Civil de l'Ile-des-Pins, ont comparu : PIERRARD Eugène Joseph, âgé de trente trois ans, et MARTIN des PALLIERES Charles, âgé de trente trois ans, tous deux employés et domiciliés à Kuto (Ile des Pins), lesquels nous ont déclaré que le premier juillet mil huit cent quatre viingt treize à cinq heures du matin, SOULARD Maximilien, sans profession, né le douze juin mil huit cent quarante sept à tresson, arrondissement de Saint-Calais (Sarthe), fils d'Armand et de Françoise VERITE (sans autres renseignements) est décédé à Uri (Ile des Pins).
Nous officier de l'Etat Civil de l'Ile des Pins, après nous être assuré du décès, avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous après que lecture en a été faite.
...
A Tresson, le trois avril mil huit cent quatre vingt quatorze
L'officier de l'Etat-Civil
Signé : SOULARD".
Il se trouve que le maire de Tresson de l'époque est aussi un SOULARD : Modeste (1846-1896).
Pour en revenir à Maximilien SOULARD, il est dit "Sans profession" sur son acte de décès. Il n'est pas mentionné qu'il est marié.
Pourtant, 20 ans plus tôt, il s'est marié avec Joséphine Thaïse MASSE, le 11 janvier 1873 à Bouloire (72).
l'Ile des Pins étant connu pour son bagne, je suppose don que Maximilien SOULARD était bagnard. Mais je n'ai rien pour le prouver.
Si une personne qui lit cet article et connait les archives sur les Bagnes, je serais intéressé de savoir si mon hypothèse est bonne. Et pourquoi y a t-il été ?
En tout cas, en 1873, lorsque sa fille naît 10 mois plus tard, le 30 novembre 1873 à Bouloire, Maximilien SOULARD est dit "Tisserand et momentanément absent". Faut il comprendre "Momentanément absent" par "déjà au bagne" ?
A Uro, sur l'ïle des Pins, se trouve le "cimetière des déportés de la commune de Paris" dont voici un petit historique extrait du site Provinces du Sud :
"Entre 1872 et 1880, plusieurs convois de déportés accostent dans la baie de Kuto. Parmi les condamnés politiques se trouvent des insurgés de la commune de Paris et des Algériens ayant participé à la grande de insurrection de Kabylie de 1871. Les communards qui débarquent à l’îles des Pins sont issus de toutes les classes sociales. Outre leur patriotisme, ils partagent des idées socialistes, une haine des capitalistes qui exploitent le petit peuple de Paris et un vif ressentiment contre les hommes d’église qui soutiennent la bourgeoisie. Le cimetière d’Uro rappelle cet anticléricalisme : aucun signe religieux n’apparaît Il est probable, néanmoins, que plusieurs tombes étaient pourvues de croix et d’inscriptions, puisque de nombreux déportés ont été enterrés religieusement. Les tombes ne portent aucun nom. Leur emplacement se signale simplement par des pierres disposées autour d’un monticule de terre. Néanmoins, deux tombes sont identifiées : au milieu du cimetière, une colonne tronquée reposant sur un socle cubique est dédiée à « E. Dormoy, âgé de 30 ans, décédé le 30 juillet 1877 ». Une rangée plus haut sur la droite, une pierre tombale rend hommage à un autre déporté avec cette épitaphe « Eugène De Verteuil, Républicain, février 1879 »."
Suite de l'histoire : ICI